La douceur, une qualité professionnelle

Fleurs de village de montagne, Takeuchi Seiho (1864-1942)

De prime abord la douceur, c’est le risque de se faire avoir, c’est synonyme de mollesse ou, quand, c’est simulé, c’est dangereux car ça englue ou donne envie de se sauver. 
Or, la douceur est affaire de tact, de contact : douceur de la voix, douceur du regard, douceur de la poignée de main.
La douceur nécessite l’engagement du corps dans la relation. 

Quand les personnes expliquent leurs difficultés par rapport à un projet, une première réaction est l’écoute. Mais au-delà de l’écoute  il s’agit de donner un peu d’air, de respiration : le regard, le geste doux peut dire « tu es légitime, ta difficulté est légitime ».

 

Et s’il s’agit de donner un conseil, ce qui est parfois utile, le faire avec douceur permet à l’autre de l’intégrer tranquillement dans sa propre vision du monde avec confiance. 

Nous pouvons en faire l’expérience avec l’autre, avec ses clients, ses collaborateurs… Mais la source est la capacité à être doux avec soi-même. 
La douceur : belle antidote à la honte sur le chemin de la vie au-delà de la survie.

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