L'âme de l'organisation

Bluebonnets au crépuscule près de San Antonio,  Julian Onderdonk (1882-1922)

Parler de l’âme est une affaire compliquée dans les organisations. Ce mot utilisé par les religions est considéré comme inadapté dans un monde laïc et professionnel.

Et pourtant quand nous avons été interpellés comme associés pour prendre soin de “l’âme de Terres Inconnues”, nous avons tous eu la perception qu’effectivement c’était un de nos rôles, que nous étions responsables collectivement que Terres Inconnues ne perde pas son âme. 

L’âme d’une organisation, d’une équipe, d’une fonction est à la fois la raison d’être, la source, l’ADN, l’intention initiale : quelque chose d’indicible mais de perceptible. Quelque chose qui oblige les acteurs, qui les incite à leur meilleur potentiel.

Et puis si l’on recherche les différentes acceptions de ce mot “âme”, on découvre avec délice que c’est aussi un terme employé par les luthiers. L’âme d’un violon, l’âme d’un instrument à cordes est une petite pièce de bois à l’intérieur de l’instrument qui transmet les vibrations. C’est le point de soutien qui permet de résister à la pression 
Comment dire mieux ?

Prenons soin de la vibration, des vibrations intimes de nos organisations, pour qu’elles soient spécifiques et justes. 

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