En mouvement, pas à pas

Les Blés verts au Pouldu, Paul Sérusier (1864-1927)

Avec le télétravail, nous passons de longues journées devant nos écrans, dans une immobilité physique imposée. La crise perdurant, nous observons chez des collègues ou des collaborateurs que cette immobilité peut se transformer en une sorte d’engourdissement de l’esprit, de difficulté à faire face.
Pour y répondre, nous pouvons engager nos équipes à prendre le temps de réfléchir à de nouveaux modes de travail, à inventer des moyens de rebondir, à développer et transformer nos organisations en mettant à profit les enseignements de la crise.

Pour trouver le ressort nécessaire, rappelons-nous que nous avons à notre disposition le mouvement. Depuis le plus essentiel : la respiration, courte, profonde, inspirée… les micro mouvements imperceptibles, tout juste visibles, un hochement de tête, le clignement des yeux, la gorge qui se dénoue… et celui qui nous transporte, nous fait nous déplacer dans l’espace, la marche.

Un pas puis l’autre… La marche a cette vertu de transformer des pensées qui tournent « en rond », en idées en mouvement, comme un petit ruban rouge fixé sur le rayon d’une bicyclette qui avance trace son chemin. Le balancement tranquille de nos pieds et de nos bras fait voler en éclat les charges mentales qui envahissent notre esprit, pour laisser la place à des pensées inspirées par le paysage visuel, sonore, olfactif qui change au rythme doux de ce mouvement.

Par sa simplicité, la marche nous rappelle que c’est pas après pas que nous trouvons les réponses et les ressources pour avancer dans nos vies.

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