Les mains dans la terre contactent la simplicité de la matière. Elles modèlent, sculptent, transforment l’argile, matière gluante ou trop dure, douce ou légèrement rugueuse, froide au premier contact.
Peu à peu, les mains développent une perception affinée de la plasticité de l'argile. Elle est la condition de la mise en forme et de l’avancement du projet.
Les yeux, eux, apprécient, modulent, indiquent ce qui doit être modifié. Le regard ne juge pas trop durement pour continuer à espérer lorsque la forme ne se révèle pas encore.
Au-delà des mains, des yeux, le corps tout entier est mobilisé : se centrer pour trouver l’équilibre dans sa création, expérimenter les positions qui permettent de ne pas se fatiguer, développer des gestes précis.
Patience, humilité et précision sont indispensables pour créer l’objet voulu.
Comment, comme le potier, engageons-nous notre corps dans nos projets ?
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