De l’observation à l’intention

Buds and blossoms, Daniel Garber (1880-1958)

Parmi les ressources à notre disposition, il y a l’observation. Nos sens reçoivent à tout moment des milliers d’informations différentes et pourtant une seule partie de ses informations arrive à notre conscience. Notre cerveau effectue un choix à l’insu de notre plein gré.

Un bébé est capable d’entendre tous les sons nécessaires pour parler toutes les langues mais peu à peu, il se concentre sur ceux utiles dans sa langue ou ses langues et n’entend plus les autres phonèmes. Toute notre vie des filtres se mettent en place pour ne percevoir que ce qui nous est utile.

Alors, malgré cela, comment élargir notre perception ?
D’abord simplement par un temps de pause, de respiration. Pour nous mettre en lien avec tous nos sens. Ces perceptions intérieures changent selon l’attention qu’on leur donne et influent l’observation. Observer détendu ou en colère, debout, assis ou couché, ne produit pas la même chose, vous en conviendrez.
Ensuite, en mettant une attention particulière à ce que l’on observe. Aller du global au détail. Du simple au plus complexe. Exercer un regard neuf ou chercher les scénarios.

Connaitre nos préférences dans notre façon d’observer permet d’explorer la réalité autrement.
Et parce qu’il semble que l’on retient de ces observations ce qui est utile pour le sens qu’on veut leur donner : s’interroger sur ses intentions.

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