Déconnexion

After the rain, Joseph Stoitzner (1884-1951)

Que ce soit pour nous-mêmes ou pour nos clients, nous observons une difficulté largement partagée à se déconnecter en soirée, le week-end et pendant les congés. Et lorsque nous « débranchons» mails et portables, c’est alors un sentiment de culpabilité qui se développe et produit rapidement un effet inverse à celui recherché.
Cette difficulté vient-elle de la pression des délais, de la charge de travail ingérable, du besoin d’être rassuré sur la place essentielle occupée au sein de l’organisation… ?

Lorsque nous accompagnons dirigeants et managers dans leurs recherches d’une nouvelle dynamique pour leur organisation, la capacité de prise de recul et de lâcher-prise apparait souvent comme une évolution nécessaire à l’émergence de nouvelles idées, de nouveaux modèles : germes d’avenir.

Et si débrancher son mail et son téléphone ponctuellement, mais véritablement, était, pour un leader, la meilleure façon de favoriser la créativité et l’innovation en aidant son organisation autant que lui-même à détourner le regard de l’immédiat pour le porter sur l’essentiel ? Un essentiel qui ne se produit pas dans un mail ou un SMS mais réside probablement davantage dans observer un paysage, une feuille emportée par le vent, un tableau, dans écouter ou jouer de la musique, danser, nager, jardiner… Autant d’invitations à expérimenter le monde différemment.

Ces déconnexions digitales laissent alors de l’espace pour des connexions à la vie, dont nous avons besoin pour nous renouveler.

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