La marche : processus bilatéral successif

L’Yerres, effet de pluie, Gustave Caillebotte (1894-1948)

Pour nous amuser, nous avons appelé la marche : le bilatéral successif terme emprunté à l’EMDR. Nous avons retenu de l’EMDR qu’une stimulation latérale (gauche/ droite/gauche/droite) successive de notre corps permet de vivre des situations de façon moins dramatique. La simple marche remplit cette fonction et permet de réguler les émotions, d’activer différentes sphères du cerveau, de modifier les équilibres biologiques de manière positive. Un peu d’attention à la respiration, de la sensibilité à l’environnement, aux sons, à l’air, au paysage… et notre perception se transforme.

Dans nos séminaires, nous proposons la marche pour permettre aux participants d’intégrer une expérience et se projeter dans un projet essentiel pour eux.
Elle est aussi un bon médiateur pour des discussions à deux ou trois. Le rythme des pas, la nécessité d’une écoute de soi et de l’autre, donne une couleur et une richesse à l’échange.

De nombreux processus peuvent être imaginés.
Une personne marche en premier, deux collègues lui donnent du feedback. L’absence du regard et la contrainte de ne pas répondre permettent de donner et recevoir autrement.
Deux personnes marchent ensemble et répondent successivement à trois questions. Chacun répond alternativement aux questions. Le paysage, les mots, le mouvement se mêlent et ouvrent vers de nouvelles réponses.
 
Le moment de l’arrivée est l’occasion de faire la synthèse pour soi.
 

L’équipe de Terres Inconnues

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