Coach, pas coach ?

Nature Morte Narcisses et Violettes, Jean-François Millet (1814-1875)

Pendant une séance de coaching, sommes-nous toujours un coach respectant à la lettre que la demande vient du client et que le client sait ?

Quand nous écoutons des sessions en formation ou en certification nous débusquons toujours quelques minutes « no coach » et pourtant nous sommes aux aguets pour les éviter.
Paradoxalement, plus nous coachons, plus il est facile de tomber dans des pièges.

A la posture de coach et à la position basse, nous ajoutons une posture de formateur et/ou de conseil : nous partageons des modèles à partir de nos référentiels, nos expériences, nos croyances et nous donnons parfois des conseils. Et ces apports sont souvent utiles.

Une seule vigilance à ces moments là : ne pas se retrouver dans le triangle dramatique en position de sauveur et bien entendre les « Oui, mais » de son client.

Et puis, nous avons nos propres travers pour « aider » notre client comme par exemple lui faire prendre nos raccourcis en mettant nos propres mots sur ce que nous pensons que la personne vit. Nous pouvons en effet oublier que la personne doit apprendre par elle-même et trouver ses propres solutions.

L’essentiel est de toujours garder de la fraicheur et continuer à accepter de perdre la maîtrise, de se sentir à un moment dans le brouillard pour que l’émergence de la solution vienne de l’autre. La présence de cette confusion est un des meilleurs indicateurs d’une séance réussie.

Une dernière ressource pour le coach : communiquer de manière explicite sur ses changements de posture et ses brouillards.

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