Neutralité du coach

Près de Florence, Augusto Giacometti (1877-1947)

Le coach n’échappe pas aux jugements. Lorsqu’il se met à l’écoute de ce que vit le coaché, diverses pensées peuvent lui venir : « Le pouvoir corrompt » ; « L’important est de relever des défis » ; « La non expression des sentiments nuit au travail collectif »… Ces jugements sont les expressions de ses projections, reflets de sa vie. En être conscient permet de rester pleinement présent.

En séance de coaching, tout inconfort mental, émotionnel ou physique est un signal dont il faut tenir compte. Nous pouvons partager cet inconfort avec notre coaché si nous restons neutres et centrés. Il devient alors un matériau pour lui. Quand c’est trop en lien avec notre histoire, il n’est pas partageable. Cette capacité est importante car, consciemment ou inconsciemment, le coaché choisit souvent un coach confronté aux mêmes dilemmes que lui. C’est un atout et un frein. Un atout parce que le coach est sensibilisé à la problématique du coaché, un frein parce qu’il peut partager les aveuglements de son coaché.

Nous avons appris que tout jugement nous extrait de notre neutralité bienveillante. Mais avouons humblement que cela nous arrive régulièrement car l’équilibre, l’état de grâce, se travaillent toute la vie !

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