Accompagnement et emprise

Spring night, Akseli Gallen-Kallera (1865-1931)

Dans un moment où les feux de l’actualité éclairent la question de l’emprise, nous nous penchons sur comment nous faisons face à l’emprise que nous subissons, que subissent les personnes et les organisations que nous accompagnons. Emprise de ceux qui usent de leur pouvoir, des êtres craints, admirés parfois… Emprise des pulsions, des passions, des peurs, des défauts, de nos certitudes et croyances, de nos habitudes.

Voilà quelques pistes que nous explorons dans notre métier d’accompagnement :

Commencer par soi-même avant d’accompagner les autres (comme les masques à l’oxygène dans l’avion).

Revenir sans cesse à l’expression de la vie en nous, à une posture d’amour inconditionnel.

Passer par notre corps – par la respiration, le contact avec nos points d’appui, notre posture, par la relaxation et des mises en mouvement.

 

Prendre conscience de nos perceptions, de nos ressentis, nos émotions – sentir inconditionnellement.

Nous interroger sur les désirs, besoins, croyances qui s’expriment ainsi.

Mais surtout trouver des collectifs de confiance pour parler et pour accueillir les résonances, pour développer la relation au monde le plus satisfaisante possible. Ce sont des communautés humaines qui nous permettent ensemble de nous émanciper de nos emprises.

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