Le pouvoir créateur et destructeur de nos émotions
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A Terres Inconnues, nous prônons l’intelligence émotionnelle et nous cherchons à aider les personnes et les collectifs que nous accompagnons, à la développer.
Et pourtant l’expression de nos émotions, ou plutôt les réactions émotionnelles de chacun de nous créent souvent des difficultés pour le fonctionnement collectif. Elles empêchent l’écoute, ébranlent la confiance en soi, dans les autres, dans le collectif. Les réunions achoppent. Les décisions collectives constructives ne peuvent plus se prendre.
Une des appellations de cette force tapie en chacun de nous est le dictateur. Mon dictateur, souvent invisible, cherche à prendre toute la place, à dominer. Il me nuit autant qu’il nuit aux autres. Le pouvoir destructeur de ces dictateurs est colossal. Bien des personnes de qualité fuient l’appartenance à des collectifs pour justement ne pas entrer dans ces jeux de pouvoir.
Or l’intelligence collective est fondamentale.
Comment, lors de nos réunions, trouver les bonnes pratiques pour répondre à ces réactions émotionnelles quand elles font surface ? Les siennes, celles des autres, celles de l’animateur de la réunion, du responsable d’un sujet ou d’un projet, du leader, du dirigeant…
Quels « gardes fous » peuvent être mis en place ?
Nous cherchons à appliquer à nous-mêmes, encore et encore, les pratiques de facilitation, de régulation, de gouvernance partagée, celles que nous aidons d’autres collectifs à mettre en place. Pour continuer à écouter, ressentir, contenir, répondre aux trésors qui sont à la source de nos émotions.