Toucher ou être touché·e

Nuit, Owe Zerge (1894-1983)

Toucher ou être touché·e : est-ce une attitude acceptée et utile dans le monde des organisations ?

Être touchée au sens émotionnel du terme commence à être accepté. Assez de livres et de formations ont démontré la force de l’émotion dans les relations professionnelles et dans le management.

Toucher et être touché au sens corporel est encore très “touchy” !  Il suffit d’avoir travaillé avec un certain nombre de sud-américains qui parlent souvent en posant la main sur votre bras ou votre épaule pour comprendre que c’est culturel.

Qu’en est-il de la France ? Le rituel de se serrer la main est de moins en moins existant et s’embrasser devient incongru. Le COVID est passé par là. Le hug américain, une sorte de corps à corps (sans le regard, ni le bisou) très apprécié dans les stages de développement personnel est quasiment inexistant dans les organisations. 

Tout autre manière de se toucher est vécu comme déplacée. Ne parlons pas des manières déplaisantes utilisées par certains hommes pour exercer un pouvoir physique sur les femmes.

L’affaire est compliquée !  Et pourtant il est démontré que le toucher est une part nécessaire de la communication entre humains. Comment pourrait-on lui donner sa place comme on l’a peu à peu fait pour l’émotion ? Vaste terre inconnue…

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